Notre élue a voté pour cette délibération et salue l’engagement de la Ville contre la massification des plateformes de location touristique qui est un fléau à la fois pour le logement et pour le commerce.
L’APUR estime la perte de résidence principale à 20 000 depuis l’arrivée d’AIRBNB (75% du marché du marché des plateformes) et consorts.
Jusqu’à maintenant il manquait dans la législation un dispositif majeur : lorsqu’un investisseur transformait un commerce en logement AIRBNB professionnel (changement de destination), la ville ne pouvait pas s’y opposer. Résultat des milliers de commerces en rez-de-chaussée ont disparu. La loi ELAN avait prévu un dispositif mais il a fallu 3 ans pour sortir le décret d’application. Celui-ci est sorti récemment et la ville a pu modifier son règlement pour l’appliquer sans délais. Désormais la ville aura le moyen de contrôler et de s’opposer à ce changement de destination et c’est à saluer!
UN PEU DE CONTEXTE
Quel impact de la crise de la Covid-19 sur les locations meublées touristiques à Paris? Etude de l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR d’octobre 202)